Investir dans l’immobilier à l’Île Maurice en 2025 : tout savoir
Questions fréquentes sur l’investissement immobilier à l’Île Maurice
Investir dans l’immobilier à l’Île Maurice séduit de plus en plus les investisseurs français : stabilité économique, fiscalité attractive (taux de référence 15 %, pas d’impôt sur les plus-values immobilières), marché immobilier dynamique (PDS, Smart City, G+2 ≥ 6 M MUR) et convention fiscale France-Maurice pour limiter les doubles impositions. Cette FAQ synthétise les points clés : conditions d’achat pour les étrangers, seuils d’investissement, avantages fiscaux, rendements, zones à privilégier et résidence possible dès 375 000 USD.
Mis à jour le 27 octobre 2025
Par Karine Malatier
5 minutes
Partager
Sommaire
- Pourquoi choisir l’investissement immobilier à l’Île Maurice ?
- Investissement immobilier à l’Île Maurice : les étrangers peuvent-ils acheter ?
- Quel est le montant minimum pour investir en immobilier à l’Île Maurice ?
- Fiscalité et investissement immobilier à l’Île Maurice : quels avantages ?
- Rendement locatif : que viser à l’Île Maurice ?
- Où investir à l’Île Maurice pour optimiser son achat ?
- Découvrez nos biens immobiliers à l’Île Maurice accessibles aux non-citoyens
- Résidence mauricienne : est-ce possible via l’immobilier ?
- Acheter en G+2 : comment fonctionne ce régime pour les étrangers ?
- Revente et sortie : l’investissement immobilier à l’Île Maurice est-il liquide ?
- Quels sont les risques à connaître ?
- Par où commencer pour réussir son investissement immobilier à l’Île Maurice ?
Pourquoi choisir l’investissement immobilier à l’Île Maurice ?
Maurice combine stabilité politique et macroéconomique, sécurité juridique (système hybride droit civil & common law) et un marché immobilier profond, alimenté par une demande locale et internationale. Pour un investisseur français, cela signifie un environnement prévisible et des règles d’acquisition claires.
La fiscalité est compétitive : taux de référence de 15 % et absence d’impôt sur les plus-values immobilières (voir conditions locales). L’existence d’une convention fiscale France–Maurice contribue à limiter la double imposition et à clarifier la déclaration des revenus.
Enfin, la qualité de vie (climat, infrastructures, bilinguisme FR–EN) facilite l’installation, la gestion sur place et l’attractivité locative – trois leviers qui soutiennent la rentabilité et la valorisation à moyen/long terme.
Investissement immobilier à l’Île Maurice : les étrangers peuvent-ils acheter ?
Oui. Les non-citoyens peuvent acquérir via des régimes encadrés par l’EDB : PDS (résidences avec services), Smart City (projets urbains intégrés) et G+2 (appartements en copropriété dans des immeubles comptant au moins deux étages au-dessus du RDC).
Ces schémas définissent des conditions d’éligibilité (niveau d’investissement, type de bien, zone) et des procédures sécurisées (notaire, enregistrement foncier, garanties en VEFA). Ils sont conçus pour offrir de la visibilité aux investisseurs étrangers, tout en protégeant l’intérêt général.
Quel est le montant minimum pour investir en immobilier à l’Île Maurice ?
Le seuil dépend du schéma : G+2 impose un prix minimum de 6 millions MUR (≈ 150 000 USD) par appartement. Les programmes PDS et Smart City permettent l’accès à un permis de résidence si l’investissement atteint au moins 375 000 USD.
Au-delà du ticket d’entrée, prévoyez les frais d’acquisition (droits, notaire, enregistrement), l’ameublement/équipement (si location meublée saisonnière), les charges de copropriété et un fonds de roulement pour couvrir les premiers mois d’exploitation.
Fiscalité et investissement immobilier à l’Île Maurice : quels avantages ?
Le cadre mauricien est réputé pour sa lisibilité : taux de référence 15 % sur les revenus (personnes physiques et sociétés, selon cas), pas d’impôt sur les plus-values immobilières, pas d’impôt local de type ISF/IFI. La convention avec la France contribue à éviter la double imposition (selon votre statut fiscal).
Sur le plan pratique, les charges liées à la conservation et à la gestion du bien sont généralement déductibles des revenus locatifs à Maurice (selon la réglementation locale). Le rapatriement de capitaux et bénéfices est possible dans un cadre bancaire conforme.
Rendement locatif : que viser à l’Île Maurice ?
En pratique, on observe souvent 4 % à 7 % brut par an selon l’emplacement, le standing et la stratégie (long terme vs saisonnier). Les zones premium peuvent offrir une meilleure résilience des loyers et un potentiel de revente plus solide.
Pour affiner votre projection : comparez loyers de marché (long terme/saisonnier), taux d’occupation historiques dans la zone, coûts de gestion, charges de copropriété, assurance, et impôts locaux. Modélisez un scénario prudent et un scénario « objectif ».
Le rendement net dépendra également du financement (taux, durée, assurance) et de la fiscalité FR/MU de votre profil. Une simulation personnalisée est clé.
Où investir à l’Île Maurice pour optimiser son achat ?
- Nord (Grand Baie, Pereybère) : forte demande internationale, commerces et services – très liquide à la revente.
- Ouest (Tamarin, Rivière Noire) : climat sec, vie active, proximité plages et nature – haut potentiel locatif.
- Est (Beau Champ, Trou d’Eau Douce) : cadre exclusif, resorts et golfs – cible premium.
- Centre (Moka, Ebène) : pôles d’affaires et smart cities – locatif long terme, cadres et familles.
Critères clés : accessibilité (routes, écoles, santé), services (commerces, loisirs), qualité de la copropriété, gestion, et perspectives d’urbanisme (développements à venir).
Découvrez nos biens immobiliers à l’Île Maurice accessibles aux non-citoyens
Résidence mauricienne : est-ce possible via l’immobilier ?
Oui. Un investissement d’au moins 375 000 USD dans un programme éligible peut ouvrir droit à un permis de résidence tant que le bien est détenu. Le permis couvre généralement l’acquéreur, et peut s’étendre à la famille selon conditions.
Il existe d’autres voies (entrepreneuriat, retraite). Dans tous les cas, vérifiez les critères de séjour (jours/an), l’assurance santé, la scolarité (le cas échéant) et la conformité de vos revenus/fonds.
Acheter en G+2 : comment fonctionne ce régime pour les étrangers ?
Le G+2 autorise l’achat d’un appartement en copropriété dans un immeuble comportant au moins deux étages au-dessus du RDC, pour un prix ≥ 6 M MUR. C’est une porte d’entrée accessible pour un premier achat à Maurice.
L’obtention du permis de résidence n’est pas automatique en G+2 : elle devient possible si l’investissement atteint ≥ 375 000 USD (vérifier les règles du programme). Portez une attention particulière au syndic, aux charges, et à la qualité de construction.
Revente et sortie : l’investissement immobilier à l’Île Maurice est-il liquide ?
Le marché est internationalisé et généralement liquide dans les zones recherchées. La revente dépend surtout de la localisation, de la qualité du bien, des prestations et de la gestion (charges maîtrisées, bon entretien).
Pour optimiser votre sortie : anticipez le positionnement prix (comparables), un rafraîchissement si nécessaire, et une communication multicanale (agences locales/internationales, plateformes spécialisées).
Les biens répondant à un usage mixte (résidentiel + saisonnier) ont souvent une base d’acheteurs plus large, ce qui facilite la transmission.
Quels sont les risques à connaître ?
Comme dans tout projet international : bien choisir le promoteur (références, garanties), vérifier l’éligibilité EDB du programme, sécuriser les titres et la publicité foncière, et cadrer la gestion locative (mandat, frais, standards de service).
Sur le plan financier, testez la sensibilité de votre projet aux variations de l’occupation, des loyers, des charges (copropriété, entretien) et du change.
Par où commencer pour réussir son investissement immobilier à l’Île Maurice ?
Définissez objectif et budget, ciblez une zone, choisissez le schéma (PDS, Smart City, G+2), réalisez une pré-étude fiscale FR/MU, sollicitez un notaire et un conseiller fiscal, et comparez plusieurs biens (rentabilité, charges, perspectives de revente).
Dispositifs liés à cette publication :